Moïse Katumbi n’a jamais spolié de maison. Sa condamnation est illégale; elle repose sur de fausses accusations et comprend de nombreux vices de forme. La juge a dénoncé les menaces qui l’ont obligée à faire condamner Moïse Katumbi et à demander que sa signature soit retirée du jugement.
Le pouvoir, par l’entremise du Directeur Général de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) Kalev Mutond et du ministre de la justice Alexis Thambwe, a monté une affaire de toutes pièces pour rendre inéligible Moïse Katumbi et l’empêcher de participer à l’élection présidentielle. Moïse Katumbi aurait fait usage de faux en écriture pour s’approprier la parcelle sise n°6 et 8 du croisement des avenues Mahenge et Kato, dans la commune de Kampemba à Lubumbashi appartenant au citoyen grec Alexandro Stoupis. Moïse Katumbi a été condamné à 3 ans de prison et 1 million d’Euros d’amende.
Dans une lettre adressée au Ministre de la justice, la juge en charge du procès, Chantal Ramazani a demandé la retrait de sa signature sur la décision de justice qui lui a été « extorquée », a dénoncé les nombreuses irrégularités de forme et de fond dans l’affaire et a révélé les pressions et menaces dont elle a été victime pour faire condamner Moïse Katumbi (voir la lettre de la juge). Elle a été menacée de révocation de 10 ans d’emprisonnement. Ces pressions sont venues principalement de Kalev Mutond, le Directeur général de l’ANR et de ses hommes à Lubumbashi qui n’ont pas hésité à sortir une arme pour faire peur à la juge. Aujourd’hui, Chantal Ramazani vit en exil en France, sous la protection de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.
La rapport d’enquêtes des évêques de la CENCO révèle que le plaignant, le citoyen grec Mr. Stoupis est régulièrement utilisé par le gouvernement pour écarter des opposants politiques et affirme que Moïse Katumbi n’est « concerné ni de près ni de loin » par cette affaire qui n’est d’après leurs propos qu’un « grotesque montage », « une mascarade » pour écarter Moïse Katumbi du pouvoir et l’empêcher de participer à l’élection présidentielle.
Enfin, la maison en question n’appartient pas et n’a jamais appartenu à Moïse Katumbi mais plutôt à son frère Raphael Katebe Katoto qui le révèle lui-même dans une vidéo.
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